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Bref, quand au bout de 6 mois de recherche acharnée, d'espoir, de larme et même de colère, le téléphone sonne pour me proposer un entretien au Luxembourg, je me dis comme toujours qu'un entretien ne se refuse pas et que je ne suis jamais allé au Luxembourg, c'est l'occasion de bouger un peu.
Je me souviens de la zone fontalière à travers la vitre du TGV: du brouillard, de la boue, de l'eau, de l'eau, de l'eau...Le parisien que je suis devenu s'est certe accoutumé à la grisaille, mais là...je ne me sens pas trés bien. Mais bon en même temps on est début février, ça va passer.
J'arrive la veille de l'entretien, histoire de voir un peu la ville (je pense à cet époque ne jamais y remettre les pieds, alors autant mettre ce séjour à profit pour en voir le plus possible)
Les avis que j'ai pu recueillir m'ont dépeint une ville morte et à fuir. J'aime préfère me faire ma propre opinion. Certe le quartier de la gare, où se situe mon hôtel, n'est pas des plus accueillant, mais bon c'est pas non plus l'horreur. Je goute quelques mets Luxembourgeois, pas mauvais, mais la portion "standard" équivaut à environs 4 portions "parisiennes".
A cet instant, les seuls points négatifs que je note sont les avions (assez tard le soir et tôt le matin), mais cela doit etre une question d'habitude (que je n'ai toujours pas acquise...) et le côté légèrement désuet de la ville, comme si au nom de sa stabilité légendaire, le pays avait stoppé l'esthétique au moment des années 70, en fait on se croirait un peu dans le téléfilm "derrick".